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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 11:26

 

En 2010, rapporte Le Parisien, le pôle santé a reçu 13.700 requêtes, soit deux fois plus qu'en 2009, première année de sa mise en service.

 

 

Un chirurgien insultant un adolescent obèse, des patients non respectueux des soignants, des étudiants bafouant le principe de laïcité : le bilan annuel du Médiateur de la République, publié mardi, dresse un tableau édifiant des tensions vécues à l'hôpital.

Dans un court rapport, le pôle santé sécurité soins (PSSS) du Médiateur indique avoir reçu près de 14.000 requêtes, la plupart sur son numéro vert (0810 455 455).

Les requêtes les plus nombreuses concernent les "événements indésirables, médicaux ou chirurgicaux", devant les "maltraitances et les violences" (20%), "l'insatisfaction des patients et des familles" (14%) et "les infections associées aux soins" (14%).

Des manifestations d'agressivité sont courantes en milieu hospitalier, notamment de la part de patients aux urgences, mais cette attitude peut aussi, de façon surprenante, provenir de personnels soignants.

Mais si certains dérapent, un grand nombre de soignants paient un lourd tribut à l'exercice d'une profession difficile.

Selon le rapport, le PSSS a "créé en septembre 2010 une cellule d'accompagnement et de soutien des professionnels", qui peut intervenir "après un événement traumatique grave (accident médical, tentative de suicide, accident grave, violences)".

Parmi les exemples, le rapport cite celui d'un jeune garçon, âgé de 14 ans, qui venait d'être opéré de l'appendicite et qui a été agressé verbalement en ces termes le lendemain par son chirurgien: "Pourquoi je t'ai opéré ? De toute façon, tu es entouré de graisse et tu vas bientôt crever" » "C'est affligeant" a commenté pour l'AFP Loïc Ricour, directeur du PSSS. "Pourquoi cette violence verbale, on est au delà de la maltraitance, pourquoi ce transfert d'agressivité vers le patient-usager", s'est-il interrogé, alors qu'il n'y avait aucune situation de stress.

"Dans cette affaire le soin a perdu tout sens, c'est une violence incontrôlée, inconsciente et qui a été niée", a-t-il dit.

L'affaire s'est conclue par des excuses --tardives -- du chirurgien.

Tout aussi édifiant le témoignage d'une mère d'un homme handicapé de naissance, mort dans une clinique à la suite d'un retard de prise en charge d?une occlusion intestinale.

Elle n'a eu de cesse d'alerter le personnel médical des douleurs intenses de son fils et s'est vu répondre, selon le rapport: "Votre fils coûte déjà bien assez cher à la sécurité sociale, et ceci depuis sa naissance" ou "de toute façon il est condamné".

Phénomène moins dramatique mais préoccupant, le rapport signale une recrudescence de signes religieux ostentatoires, notamment de la part d'étudiantes portant le voile, en contravention avec une circulaire de 2005.

"Cela peut être source de malaise", dit M. Ricour. "Chacun va gérer son angoisse par une décharge d'agressivité", ajoute-t-il, tout en précisant que cela n'a pas généré de violences.

Le rapport recommande "la mise en place de référents entre les établissements de santé et les différentes obédiences".

Il signale que le personnel soignant "doit souvent s'adapter à certains rites": retarder des soins en raison de la prière, reporter des prises de sang pour cause de Ramadan, trouver des solutions pour les patientes refusant d'être examinées par un homme.

 



49,1 % des jeunes mères jugent que la prise en charge à l’hôpital, au moment de l’accouchement, est trop standardisée. Elle ne serait adaptée ni à leurs besoins ni à leurs envies. Ce sont les conclusions d’un sondage du magazine « Parents », à paraître le 6 janvier et révélé ce jour par le quotidien 20 Minutes. D’ailleurs, dans l’éventualité d’une prochaine grossesse, 25 % des mères souhaiteraient donner naissance à leur enfant ailleurs que dans une maternité traditionnelle. Bien qu’étant admises à l’hôpital, elles aimeraient, par exemple, avoir la possibilité d’accoucher dans une baignoire ou tout simplement dans un lit normal, dans une position un peu plus normale, un peu plus humaine...





 



 

Ralf 39

Le personnel médical est souvent aggressif

à l'encontre des patients, j'en sais quelque chose, et je trouve assez minable que quelques infirmières ouaides soignantes profitent d'une supposée "supériorité" ou "autorité" pour parler très séchement à des personnes malades ; c'est un peu facile de s'en prendre à une personne affaiblie, jeune ou âgée, et ce point devrait être vue de plus près au travers d'enquêtes d'opinions.

 

 

 

 

 

Le témoignage de Ralf 39 résume bien ma pensée...

Pourquoi le double de plaintes ? Je pense que les clients-patients-usagers de la santé osent enfin parler, les langues se délient. On ose parler plus facilement des actes de maltraitance, de cruauté ou pire encore... Il y a peu, à l'instar des soldats revenus des guerres du XXe s,  on ne trouvait personne autour de nous pour écouter les "horreurs" qu'on avait vues ou entendues, les actes de maltraitance qu'on avait subis. Les gens préfèraient ne pas savoir, rester des candides et garder une image idylique des soignants.

Hier on trouvait quasiment normal que les infirmières et les aide-soignantes volent les gâteaux et les bonbons qu'on apportait à notre tante à la maison de retraite, pour les manger. Aujourd'hui, on est scandalisé, on ne supporte plus le vol et la claque ou le coup de poing dans l'épaule que notre tante reçoit si elle ose se rebeller en les prenant en flagrant délit. Un tel comportement en dit très long sur ce qui peut se passer dans l'établissement...

 

Les directeurs de ces établissements abdiquent-ils ou cautionnent ils la maltraitance, les actes inhumains?





Quelle stupéfaction d'apprendre que le culte musulman est pratiqué à l'hôpital ! Dans un état laïc, il est inadmissible que des musulmans fassent leur loi, imposent leur religion à des athées et à des catholiques. Ils n'ont qu'à retourner dans leur pays pour pratiquer leur religion. Ils ne se sont pas intégrés à notre civilisation, au monde occidental. Il est inacceptable que cela perdure, il faut mettre fin à cela et rapidement. Ils n'ont pas à porter le voile (bonjour l'hygiène !) ni à prier. Mais que font les directeurs des hôpitaux ? Ces soignants sont-ils totalement ingérables et les directeurs d'hôpitaux démissionnaires ? Si nous acceptons cela , nous allons devenir tous musulmans !





Il est urgent qu'on impose la laïcité dans ces établissements. Il est tout aussi urgent qu'on impose un suivi psychiatrique aux personnels soignants et que les directeurs d'établissements organisent régulièrement des réunions d'informations sur la bientraitance et la maltraitance à l'hôpital. Les soignants dérapent parfois, ils n'ont pas de garde-fou, ils n'ont plus de repères dans ces lieux.  Tout se passe à huis-clos, ils sont bien tranquilles pour agir,  réaliser en toute quiétude leurs fantasmes les plus sadiques sur des personnes très vulnérables et "emprisonnées" dans ces lieux. Si on s'évade de ces "prisons" sans avoir signer de décharge, on est ramené aussitôt par la police et ce sera encore bien pire après... Ils se comportent comme les voyous en blouson noir, ils veulent semer la terreur, maltraiter, torturer etc. Comme avec les voyous, on paye très cher une parole quasi anodine, ça peut aller jusqu'à une euthanasie. Ils ont, quelquefois, une conduite aux antipodes de ce qu'on peut attendre de soignants. Ce qui se passe parfois dans les hôpitaux de toutes tailles, dans les maisons de retraites et dans les cliniques, n'a pas grand-chose à envier aux méthodes des camps de concentration, tellement ils vont loin...

 

 

N'oublions pas pour autant ceux qui font un travail remarquable, qui sont dévoués, très humains, passionnés par leur métier. Il n'y a pas que des individus abjects, il y aussi des gens formidables, exceptionnels.

 

 







Oui, l'hôpital est très malade, il faut le soigner. Il est rongé par le cancer, il lui faut un traitement de choc, de la radiothérapie et de la chimio...

 

Il y a trop de larmes dans ce monde en délire...



 

Rediffusion d'une note du 26/01/2011



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