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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 18:12

«On allait donner le permis de tuer notre mère», répète sans cesse Sébastien en évoquant l'incroyable mésaventure dont on a bien failli être victime sa mère. L'histoire, révélée mercredi par le quotidien Sud-Ouest fait froid dans le dos.

 Lydia, une femme de 60 ans, se présente lundi dans une clinique de la banlieue bordelaise pour subir une chimiothérapie. Peu après le début du traitement, son état se dégrade et elle sombre dans le coma. Le médecin constate un accident cérébral et prévient la famille que non seulement «le pronostic vital est engagé», mais que Lydia «ne pourra pas revenir». Pire, les médecins préviennent les enfants qu'ils vont devoir donner l'autorisation de «débrancher la machine» qui maintient leur mère en vie. 

 

C'en est trop pour les proches qui obtiennent le transfert de la patiente vers le CHU de Bordeaux. Et c'est là que se produit l'impensable. Déclarée «cliniquement morte», Lydia se réveille enfin, 14 heures plus tard et est même capable de tenir une conversation. Un miracle qui plonge sa famille dans le soulagement, mais aussi la colère. 

Aujourd'hui ils veulent comprendre comment une telle méprise a pu se produire. Les médecins évoquent «un cas rare, extraordinaire».:lol: Ils évoquent la possibilité d'une «crise d'épilepsie donnant l'apparence de la mort».

  

  

  

Nous savons tous que lorsqu'on ouvre des cercueils, on retrouve des traces d'ongles sur le bois de quelques cercueils, des morts qui ont "ressuscité" au cimetière... Ces "ressuscités des cimetières" ne vont que mourir dans leur cercueil, une mort terriblement atroce. Ce n'est pas si exceptionnel que cela. Le diagnostic de mort n'est pas si évident...  Il faut être honnête, les médecins ne savent pas toujours faire le distinguo entre une mort et un état qui simule la mort, notamment dans le cas des graves hypothermies.

  

Cette dame a la chance extraordinaire d'avoir une famille aimante qui ne s'est pas précipitée sur l'héritage. 

L'équipe médicale qui a pris en charge cette femme au CHU de Bordeaux mérite que l'on salue son courage, aller à l'encontre du diagnostic de "mort" des "chers confrères" n'est pas monnaie courante...

  

On devrait être plus prudent avant de diagnostiquer la"mort", faire preuve d'un peu moins de légèreté et passer des scanners au moindre doute pour confirmer ou infirmer le diagnostic.

 

J'espère que Lydia va vite se remettre de ce  très mauvais diagnostic, qu'elle va prendre le parti d'en rire, qu'elle ne va pas être trop traumatisée.

 

 

Rediffusion d'une note du 20/10/2010

 

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