Pourtant, pour toutes les filles prenant la pilule, c'est une petite avancée non négligeable dans la gestion de leur contraception. Plus besoin d'aller chez votre gynéco à la dernière minute, les infirmières pourront en effet renouveler les ordonnances de pilules contraceptives datant de moins d'un an, les pharmaciens de leur côté pourront les délivrer même avec une prescription " périmée". Ces mesures étaient inscrites dans la loi " Hôpital, Patients, Santé, Territoires " (HPST) de la ministre de la Santé Roselyne, votée en juin 2009. Toutes les pilules contraceptives existantes sont concernées par l'arrêté, a précisé le
Le Conseil national de l'ordre des médecins (CNOM), hostile à l'autorisation donnée aux infirmiers de renouveler une ordonnance de contraceptifs ou aux pharmaciens de la prolonger, a recommandé à ses membres d'apposer sur leur ordonnance la mention "non renouvelable".
Le Journal officiel a publié mardi un arrêté, en application de la loi HPST du 21 juillet 2009, fixant la liste des médicaments contraceptifs oraux pour lesquels un infirmier est autorisé à renouveler les prescriptions datant de moins d'un an, pour une durée maximum de six mois non renouvelable. Un pharmacien peut aussi les dispenser sur la base d'une ordonnance dont la durée, de moins d'un an, est expirée.
Au moment de la discussion de la loi, le CNOM --comme il le rappelle mardi dans un communiqué-- avait demandé la suppression de ces dispositions "susceptibles de faire courir des risques aux patientes et d'entraîner une prise en charge dégradée des femmes".
Consulté sur le projet d'arrêté, il a maintenu ses réserves et "s'est inquiété de ce que la liste de médicaments fixée comprend tous les contraceptifs oraux, y compris ceux qui ont des indications très particulières", selon le communiqué.
En conséquence, "pour pallier les risques que le renouvellement d'une prescription de contraceptifs oraux, sans consultation clinique, pourrait faire courir aux femmes", le CNOM a invité les médecins prescripteurs à indiquer la mention "non renouvelable" sur l'ordonnance "dès qu'ils l'estimeront nécessaire".
Les gynécolgues ne sont pas des Don Quichotte pour la plupart, la véritable cause est financière... Les clientes qui ont des pertes de sang, ils les passent "en vitesse" entre 2 femmes enceintes, entre 2 "vraies consultations", ils bâclent les examens qu'ils font payer au prix fort... s'ils sont équipés d'un échographe. Ces pseudos consultations durent 5 à 8 mn.
Leurs déclarations philanthropiques ne sont pas du tout crédibles. Un frottis peut être fait dans un laboratoire.
La plupart des gynécologues ne disposent pas d'échographe. Par conséquent, ils envoient les patientes chez le radiologue pour déceler les pathologies ou les cancers de leur spécialité médicale, pour faire une simple échographie. Si une intervention chirurgicale est nécessaire, ils enverront la patiente vers un des rares médecins gynécologues qui pratiquent des opérations.
C'est une curieuse médecine, une curieuse spécialité...
Pourquoi refusent-ils, pour la plupart, les patientes séniors ? Pourquoi n'y a t'il pas de femmes aux cheveux blancs avec des cannes dans leurs salles d'attente comme chez les gastro-entérologues ? Ce sont pourtant les patientes qui ont le plus de risque d'avoir des cancer de l'ovaire, de la vulve, ou de l'uterus, du sein, etc. Plus on avance en âge, plus le risque de développer un cancer est élevé, non ?
La pilule est devenue un business avec les mycoses.
Mais toutes les jeunes filles et les jeunes femmes ne sont pas accros aux consultations des gynécologues.
Certaines seront ravies de les voir moins souvent, elles y vont par obligation. Quelques unes préfèrent commander leur pilule sur internet... ou opter pour le préservatif que d'aller se mettre toute nue devant un(e) inconnu(e) et de subir des examens très intimes... alors qu'elles sont en parfaite santé. Parler de sexualité avec un étranger, subir des interrogatoires, ça doit en reculer plus d'une...
On devrait faire de même avec toutes les consultations abusives chez les médecins (hypertendus, dépressifs chroniques, diabétiques, insomniaques chroniques...). Les insomniaques, c'est tous les 28 jours 22 euros pour le médecin traitant pour écrire le nom d'une molécule...
Les infirmiers et les pharmaciens pourraient se substituer aisément au médecin traitant. On ferait des économies et on aurait peut être plus une médecine de qualité, les médecins auraient plus de temps pour les véritables malades.
rediffusion d'une note du 02/06/2010 22:17